jeudi 12 avril 2012

Planification

Voilà ce que je fais. Je décide de bosser (3 dossiers à traiter).

J'y vais puis je fais le bilan.

mercredi 4 avril 2012

Un nouveau départ

Du nerfs, du nerfs, du nerfs, c'est ce que je me dis.

je repars à nouveau. Je ne vais rien laisser au hasard. Je vais être très prudente.

dimanche 4 mars 2012

Bonheur du jour... 

samedi 4 février 2012

Au fond, je me morfonds dans le passé et ça ne m'apporte rien.

Les relations que j'ai avec les gens, surtout mes collègues, sont démoralisantes. Comment une telle chose est-elle possible ? Comment ne puis-je être plus gai ?

Je ne sais pas.

dimanche 17 juillet 2011

Une autre amie, moins proche, m'a dit : Mais tu es obligée de la voir ?

ça m'a frappé comme une claque. Cette fille est mon amie depuis si longtemps, je me sens proche d'elle comme d'une soeur. J'ai des devoirs envers elle, que je ne discute pas, ils s'imposent comme une évidence. C'est pareil pour elle.

Nous habitons assez loin l'une de l'autre, mais nous essayons toujours de nous voir. parfois, il faut annuler ou remettre nos rencontres et c'est souvent de son fait, à cause de son boulot et des imprévus. Elle s'en excuse interminablement du reste.

J'ai donc décidé de, moi aussi, annuler des rendez vous et c'est alors que je me suis rendu compte qu'il me suffisait de "ne plus faire d'efforts". je m'explique. je fais l'effort de m'organiser, d'annuler des trucs, qui ne me coutent pas grand chose au fond, de déplacer des dates, pour me caler sur elle.

J'ai toujours agi ainsi, car mon rythme est moins contraignant que le sien.

Depuis deux mois, j'ai juste... abandonné. Je ne déplace pas le dentiste, je reste droite dans mon organisation.

Du coup, on s'est moins vues.

Elle ne peut pas les undi et jeudi ? pas de bol, moi c'est les mardi et vendredi, et bien entendu les autres jours c'est les enfants ou la famille.

C'est tellement simple. Je fais comme elle, je me justifie un tout petit peu mais elle m'excuse automatiquement.

C'est tellement simple - et du coup, moins contraignant et je retrouve une petite envie de la voir.


vendredi 3 juin 2011

Aie, je viens de lire que je ne peux la présenter à personne et je n'aime pas. C'est la distance entre nous qui m'interdit ça : si j'étais en harmonie avec elle, je la trouverais peut-être sympathique et je ne serais pas gênée, mais ses prises de positions m'agacent tant que je ne peux pas imaginer que l'on me dise : mais tu ne la trouves pas bizarre, ta copine ?

Ses chevaux de bataille sont le monde moderne, et c'est cela qui nous a rapproché. Mais elle se fait du passé une image romanesque et fausse qui ne grandit pas le débat. Elle a mis des années à acquérir un PC, elle en a un maintenant, c'est son outil de travail mais elle ne cesse de le déplorer. Elle s'est mise aux mails mais préfèrerait que nous correspondions par courrier. Nous l'avons fait par le passé, et ses longues missives pleines de plaintes n'étaient pas si agréables à lire. J'ai deux boîtes de ses lettres, aussi ennuyeuses que ses discours.

Elle a pourtant parfaitement raison dans son analyse de nombres de phénomènes mais passe trop de temps à le dire.

mercredi 27 avril 2011

La prise de conscience est progressive. Et étrange.
cette vieille amie est un vestige du passé. J'ai changé. Je la traine comme un boulet.

La caractéristique de notre relatione st qu'elle "me dit tout" et moi aussi. En fait, nous nous plaignions de nos malheurs, surtout relationels. Sauf que depuis une petite dizaine d'années, je n'ai plus de malheurs relationnels, je gère mieux mes relations affectives, à cause d'elle, du reste : elle m'a fait beaucoup de peine, alors que nous étions très (trop) proches, et j'ai du réfléchir. J'au voulu cesser d'être proche des gens. Ça a été dur. Je ne sais pas si j'ai réussi. Mais je suis moins déconcertée et prise au dépourvu qu'avant.

pas elle. Elle peut passer des heures à m'expliquer comme elle a du parler à un dîner à telle personne et comme c'était horrible et comme elle déteste ça. Plutôt que de se plaindre pendant une heure, elle pourrait gommer le truc de sa tête et passer à autre chose, mais non. Elle se refait avec moi le film du repas, du dialogue, se persuade qu'elle a été nulle, timide, bécasse, que son interlocuteur l'a prise pour une imbécile et conclut qu'elle déteste les dìners. Elle n'y va que pour son métier, mais ça ne marche pas très bien. Forcément, raide et empotée, avec des idées mal fagotées et vieillote, elle ne peut faire bonne figure. Mais elle s'accroche à ce qu'elle est. On dirait qu'elle s'habille comme dans les années 50 en se disant que quelqu'un va le trovuer à la mode, alors qu'elle a juste l'air démodé. Il y a en elle un déconcertant mélange d'orgueil et de mainque de confiance en soi.

Le résultat est de plus en plus pénible. Par exemple, je ne peux la présenter à personne, car je craindrais qu'elle ne me fasse mal juger. Si nous étions de simples relations ça irait, mais si ma plus vieille amie est cette bas bleu vieillote, banale et coincée qui me fatigue moi même de ses plaintes incessantes....Si j'arrivais à lui trouver une qualité... Mais finalement, même sa ténacité prend un faux air d'obstination ridicule.

Finalement, elle vit dans son monde. Vu sous cet angle, c'est positif, car son monde est original et excentrique, ce qui est sympa. Mais regarder son monde est amsuant : y entrer, c'est ennuyeux.