mercredi 23 juin 2010
mardi 22 juin 2010
C'est vraiment surprenant comme je lui ressemble, tout en étant différente.
Toutes deux, quand une situation nous déplait, nous fuyons. Mais nous le faisons de façon totalement différente, Sa façon à elle est agressive. Exemple : dans le boulot, du temps où elle bossait, elle cessait de venir, se prétendait harcelée par les contraintes de son emploi, déplaçait des conseillers du travail ; comme elle changeait tout le temps de boulot, ça n'allait pas loin, mais elle aurait fini par avoir d es problèmes si elle avait du aller se faire accompagner tout le temps par des conseillers pour résoudre ses problèmes pro.
Mais là je me demande si ça ne sera pas plus grave : ce qu'elle veut maintenant, c'est que l'on hospitalise son mari.En fait, elle ne travaille plus, du coup elle se concentre sur son couple. Elle ne supporte rien de son mari, n'en fait qu'à sa tête, et fait parfois de très grosses erreurs. Dautre part, alors qu'elle passe ses journées à ne rien faire, elle a sa liste de tâches à lui faire faire tous les jours, parce qu'il est hors de question qu'elle fasse tout. Dernièrement, il a craqué, elle est allée à la police, voir l'assistante sociale, voire tous les psy qu'elle connaissait et qu'elle avait déjà vu pour ses problèmes perso ou de couple. Tous lui ont dit qu'on ne peut hospitaliser quelqu'un pour une grosse crise de colère.
Les choses se sont calmées mais n'en resteront pas là, elle veut toujours gagner, aller au fond des choses.
Ce qui me trouble, c'est que nos réactions intérieures sont similaires. La première fois que j'ai eu des problèmes avec mon mari, l'idée du dialogue ou de le supporter ne m'est pas venue à l'esprit, pas une seconde, j'ai immédiatement pensé qu'il fallait partir. Je n'ai pu le faire, mais en songeant à partir, j'ai crée de la distance, du recul, entre moi et le problème, et ça m'a fait réfléchir et j'ai songé au dialogue.
Mais depuis, chaque fois que ça coince un peu, c'est pareil : ce qui me soulage est de me voir partir, alors que plus le temps passe, plus ça devient irréaliste de partir... Irréaliste parce que nous avons trop de choses à nous et qu'il serait épuisant voire impossible de nous recréer un qqc chacun de notre côté : je sais bien que nos disputes ne sont pas dramatiques (souvent une heure après je ne réussis pas à me souvenir de leur cause), donc mieux vaut raler puis se réconcilier.
Je suis convaincue que c'est pareil pour elle : comme moi, elle est, sur le moment, submergée par la colère et la rage et veut en finir, se débarrasser, quitter son mari. Et puis deux jours après elle ne sait plus pourquoi elle était fachée.
Toutes deux, quand une situation nous déplait, nous fuyons. Mais nous le faisons de façon totalement différente, Sa façon à elle est agressive. Exemple : dans le boulot, du temps où elle bossait, elle cessait de venir, se prétendait harcelée par les contraintes de son emploi, déplaçait des conseillers du travail ; comme elle changeait tout le temps de boulot, ça n'allait pas loin, mais elle aurait fini par avoir d es problèmes si elle avait du aller se faire accompagner tout le temps par des conseillers pour résoudre ses problèmes pro.
Mais là je me demande si ça ne sera pas plus grave : ce qu'elle veut maintenant, c'est que l'on hospitalise son mari.En fait, elle ne travaille plus, du coup elle se concentre sur son couple. Elle ne supporte rien de son mari, n'en fait qu'à sa tête, et fait parfois de très grosses erreurs. Dautre part, alors qu'elle passe ses journées à ne rien faire, elle a sa liste de tâches à lui faire faire tous les jours, parce qu'il est hors de question qu'elle fasse tout. Dernièrement, il a craqué, elle est allée à la police, voir l'assistante sociale, voire tous les psy qu'elle connaissait et qu'elle avait déjà vu pour ses problèmes perso ou de couple. Tous lui ont dit qu'on ne peut hospitaliser quelqu'un pour une grosse crise de colère.
Les choses se sont calmées mais n'en resteront pas là, elle veut toujours gagner, aller au fond des choses.
Ce qui me trouble, c'est que nos réactions intérieures sont similaires. La première fois que j'ai eu des problèmes avec mon mari, l'idée du dialogue ou de le supporter ne m'est pas venue à l'esprit, pas une seconde, j'ai immédiatement pensé qu'il fallait partir. Je n'ai pu le faire, mais en songeant à partir, j'ai crée de la distance, du recul, entre moi et le problème, et ça m'a fait réfléchir et j'ai songé au dialogue.
Mais depuis, chaque fois que ça coince un peu, c'est pareil : ce qui me soulage est de me voir partir, alors que plus le temps passe, plus ça devient irréaliste de partir... Irréaliste parce que nous avons trop de choses à nous et qu'il serait épuisant voire impossible de nous recréer un qqc chacun de notre côté : je sais bien que nos disputes ne sont pas dramatiques (souvent une heure après je ne réussis pas à me souvenir de leur cause), donc mieux vaut raler puis se réconcilier.
Je suis convaincue que c'est pareil pour elle : comme moi, elle est, sur le moment, submergée par la colère et la rage et veut en finir, se débarrasser, quitter son mari. Et puis deux jours après elle ne sait plus pourquoi elle était fachée.
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